>> brigitte bauer

Publié le par archibalneaire

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© brigitte bauer







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V
<br /> je regarde et je ferme les yeux. Je retiens en moi même la femme qui tient l'enfant dans ses bras, noir et rouge éclatant sous le soleil et faisant face à ce bleu écumé de vagues mourantes.En me^me<br /> temps je vois ces taches noires dans la mer comme autant d'arabesques qui rappellent les écritures sur les murs des hôtels et des immeubles ; on dirait des moules géantes qui se sont accrochées<br /> dans cette baie. Le rouge des terrasses rappelle la robe de la femme. Le feu et le sang , la vie... La nuit et le deuil, la mort. Et l'infini de la mer et du ciel entre le monde des hommes et le<br /> monde des dieux. Sont ils morts depuis si longtemps ? Ils sont oubliés et l'oubli est une forme de mort. A quoi pense cette femme ? j'aimerai voir ses cheveux. Elle doit être très belle. J'aime sa<br /> tenue et son alliance avec le paysage urbain. Presqu'une cariatide. Une image de tarot, celle de l'étoile, la femme qui verse l'eau. Un arbre et une tour. Le lieu de la croissance. Toute eau<br /> déversée se trouve dans la même mer. un continu qui va dhier à demain, en une ligne brisée, là où les pylônes trouent l'espace. J'ai l'impression qu'il fait bien trop chaud... Cette femme est ici<br /> comme un symbole de l'espérance. L'étoile féconde qui brille et demeure immuable.<br /> <br /> <br />
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V
<br /> " il y a des choses que l'on ne peut voir que dans le noir ..." L'ombre du vent, Carlos Ruiz Zafon...<br /> Merci de nous permettre de voir dans la lumière des oeuvres poétiques et profondes<br /> <br /> <br />
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